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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 19:39

Ce que les miracles ne pas peuvent faire


Lecture préalable : Deutéronome 29

Commentaire : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles Henry Mackintosh) – Chapitre 29


« Et Moïse appela tout Israël, et leur dit : Vous avez vu tout ce que l’Éternel a fait devant vos yeux dans le pays d’Égypte, au Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à tout son pays : les grandes épreuves que tes yeux ont vues, ces signes et ces grands prodiges. Mais l’Éternel ne vous a pas donné un cœur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre, jusqu’à ce jour ».


Cela est particulièrement solennel. Les miracles et les signes les plus étonnants peuvent s’opérer devant nos yeux et laisser le cœur insensible. Ces choses peuvent produire un effet passager sur l’esprit et les sentiments naturels ; mais, à moins que la conscience n’ait été amenée dans la lumière de la présence divine, et que le cœur n’ait été placé sous l’action immédiate de la vérité, par la puissance de l’Esprit de Dieu, il n’y aura aucun résultat permanent. Nicodème concluait des miracles du Christ qu’il était un docteur venu de Dieu ; mais cela ne suffisait pas. Il avait à apprendre la profonde et merveilleuse signification de cette vérité : « Il vous faut être nés de nouveau ». Une foi fondée sur des miracles peut laisser une âme sans la possession du salut, sans bénédiction, sans conversion : terriblement responsable, sans doute, mais absolument inconvertie. Nous lisons à la fin du second chapitre de l’évangile de Jean que plusieurs professèrent de croire en Christ, quand ils virent ses miracles ; mais « il ne se fiait pas à eux » (Jean 2 : 24). Il n’y avait pas d’œuvre divine, rien en quoi l’on pût se fier. Il doit y avoir une nouvelle vie, une nouvelle nature, et c’est ce que les miracles et les signes ne peuvent pas communiquer. Il nous faut être nés de nouveau, nés de la parole et de l’Esprit de Dieu. La nouvelle vie est communiquée par la semence incorruptible de l’évangile de Dieu, plantée dans le cœur par la puissance du Saint Esprit. Ce n’est pas une foi de l’intelligence fondée sur des miracles, mais la foi du cœur au Fils de Dieu. C’est quelque chose qui ne pouvait être connu sous la loi ou sous le gouvernement. « Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6:23). Précieux don ! Glorieuse source ! Canal béni ! Louange universelle soit rendue à jamais à l’éternelle Trinité.

Source : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles-Henry Mackintosh)

Livre du Deutéronome


Lectures et méditations proposées :

Pas de miracles, mais la vérité

Importance secondaire des miracles par rapport à la croix de Christ

Les miracles sont-ils un moyen de reconnaître la vraie Église ?

Les guérisons par la prière, le don des langues, les signes et les miracles à la lumière des Écritures

Un danger : le signe ou le miracle


Les miracles

L’ENSEIGNEMENT SPIRITUEL DES MIRACLES DU SEIGNEUR JÉSUS

La création et les miracles

LA PUISSANCE DE DIEU ET LES MIRACLES


La nouvelle naissance

LA NOUVELLE NAISSANCE

La NOUVELLE NAISSANCE (Jean 3)

LA NOUVELLE NAISSANCE - Les DEUX NATURES et la MARCHE par L’ESPRIT

NOTES SUR L’ÉVANGILE DE JEAN (3) - CHAPITRE 3

 

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 16:13

Mise en garde contre l’occultisme

 

Lecture préalable : Deutéronome 18

Commentaire : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles Henry Mackintosh) – Chapitre 18

 

« Quand tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras pas à faire selon les abominations de ces nations : il ne se trouvera au milieu de toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, ni devin qui se mêle de divination, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, ni sorcier, ni personne qui consulte les esprits, ni diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et à cause de ces abominations, l’Éternel, ton Dieu, les dépossède devant toi. Tu seras parfait avec l’Éternel, ton Dieu. Car ces nations, que tu vas déposséder, écoutent les pronostiqueurs et les devins ; mais pour toi, l’Éternel, ton Dieu, ne t’a pas permis d’agir ainsi » (vers. 9-14).

 

Il se peut qu’en lisant ce passage, le lecteur se demande quelle application il peut avoir aux chrétiens de profession ? Nous lui demanderons à notre tour s’il n’y a pas des chrétiens de profession qui vont assister à ce que font des sorciers, des magiciens et des nécromanciens ? N’y en a-t-il pas qui s’occupent de tables tournantes, d’esprits frappeurs, de magnétisme animal ou de seconde vue ? S’il en est ainsi, le passage que nous venons de citer s’applique à eux et cela d’une manière solennelle (lien). Nous croyons fermement que toutes ces choses sont du diable. Nous sommes persuadés que lorsqu’on se prête, d’une manière ou d’une autre, à la terrible évocation des esprits, on se place entre les mains de Satan pour être entraîné et trompé par ses mensonges. Qu’ont besoin des tables tournantes et des esprits frappeurs ceux qui ont entre les mains une révélation parfaite de Dieu ? Nul besoin, assurément. Et si, n’étant pas satisfaits d’avoir cette précieuse Parole, ils se tournent vers les esprits d’amis défunts ou d’autres, que peuvent-ils attendre, sinon que Dieu les abandonne à être aveuglés et égarés par de mauvais esprits qui paraissent et personnifient les défunts, et prononcent toute espèce de mensonges ?

 

Nous ne chercherons pas à approfondir ce sujet maintenant ; nous n’avons ni le temps, ni le désir de le faire ; mais nous nous sentons pressés de mettre le lecteur en garde contre le grand danger qu’il y a à consulter les esprits de ceux qui ne sont plus. Nous n’entrerons pas dans la question de savoir si les âmes peuvent revenir dans ce monde ; sans doute que Dieu pourrait le permettre s’il le jugeait à propos, mais nous laissons ce sujet de côté. Le grand point que nous devons toujours avoir devant nos cœurs, c’est la parfaite suffisance de la révélation divine. Qu’avons-nous besoin des esprits ? L’homme riche s’imaginait que si Lazare retournait sur la terre et parlait lui-même à ses cinq frères, cela produirait un grand effet sur eux : « Je te prie donc, père, de l’envoyer dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères, en sorte qu’il les adjure ; de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de tourment. Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Mais il dit : Non, père Abraham ; mais si quelqu’un va des morts vers eux, ils se repentiront. Et il lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts » (Luc 16:27-31) – (liens 12345).

 

Voilà ce qui tranche la question. Si les hommes n’écoutent pas la parole de Dieu, s’ils ne veulent pas croire ce qu’elle leur dit, d’une manière si claire et si solennelle, sur eux-mêmes, sur leur état actuel et sur leur destinée future, ils ne seraient pas persuadés non plus lors même que des milliers d’esprits reviendraient leur dire ce qu’ils ont vu, entendu et éprouvé dans le ciel ou dans l’enfer ; cela ne produirait sur eux aucun effet permanent ou salutaire. Cela pourrait causer une grande sensation, être le sujet de bien des conversations et remplir les journaux, mais cela s’arrêterait là. Les hommes n’interrompraient point leurs occupations et leurs plaisirs, leurs gains et leurs folies. « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes », — et nous pouvons ajouter Christ et ses saints apôtres, — « ils ne seront pas persuadés non plus, si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts ». Le cœur qui ne se soumet pas à l’évidence des Écritures, ne sera convaincu par rien ; et quant au vrai croyant, il trouve dans l’Écriture tout ce dont il peut avoir besoin, et par conséquent il n’a que faire des tables tournantes, des esprits frappeurs, ou de la magie : « Et s’ils vous disent : Enquérez-vous des évocateurs d’esprits et des diseurs de bonne aventure, qui murmurent et qui chuchotent,… un peuple ne s’enquiert-il pas de son Dieu ? ira-t-il aux morts pour les vivants ? À la loi et au témoignage ! S’ils ne parlent pas selon cette parole, il n’y a pas d’aurore pour lui » (Ésaïe 8:19-20).

 

Source : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles-Henry Mackintosh)

Livre du Deutéronome

 

Lectures et méditations proposées :

Les méfaits d'une simple profession de christianisme

Solennel avertissement à ceux qui font profession de piété

LA VICTOIRE DE CHRIST SUR SATAN

À l'aise avec Dieu, ou avec Satan ?

De la perdition à la gloire

L’abri de mensonge

 

Mises en garde contre ces abominations (tirer les cartes , le tarot , la voyance , les charmes , la magie , l'astrologie , l'occultisme , les médiums , les prédictions occultes , les horoscopes)

Astrologie – Horoscopes

HOROSCOPE

Occultisme, spiritisme

PARANORMAL

Le MAÎTRE TROMPEUR

HALLOWEEN

Le Satanisme

 

Une Bonne Nouvelle : l'Évangile, le Salut, la Foi

L'Évangile

 

Recevez gratuitement l'Évangile (une partie de la Bible)

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Cours bibliques

 

Nous voulons partager avec vous le message d’amour contenu dans la Parole de Dieu, la Bible

 

Le message de l’Evangile

« Il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela le jugement » (Hébreux 9:27)

 

Où passerez-vous l'éternité ?

 

Dernier appel

 

 

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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 16:03

Face à la multitude des dénominations chrétiennes : Le rassemblement au lieu que Dieu avait choisi

 

Lecture préalable : Deutéronome 14

Commentaire : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles Henry Mackintosh) – Chapitre 14

 

Le centre de leur culte est indiqué tout aussi clairement. Ils devaient se rassembler au lieu que l’Éternel avait choisi pour y mettre son nom. Précieux privilège, pour tous ceux qui aimaient vraiment ce glorieux Nom ! Nous voyons dans ce passage, comme aussi dans plusieurs autres portions de la parole de Dieu, quelle importance Dieu attachait aux rassemblements périodiques de son peuple autour de Lui-même. Il prenait plaisir à voir son peuple bien-aimé assemblé en sa présence, heureux en Lui, et les uns et les autres, se réjouissant ensemble dans leur lot commun, et se nourrissant dans une douce et fraternelle communion, du fruit du pays de l’Éternel. « Tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, au lieu qu’il aura choisi pour y faire habiter son nom, la dîme de ton froment,… afin que tu apprennes à craindre toujours l’Éternel, ton Dieu » (vers. 23).

 

C’était le seul lieu de rassemblement pour tous les Israélites sincères, pour tous ceux qui aimaient vraiment l’Éternel. Tous ceux-là prenaient plaisir à venir en foule dans le lieu béni où ce nom révéré était invoqué. Ceux qui ne connaissaient pas le Dieu d’Israël, et ne se souciaient pas de Lui (lien), pouvaient trouver étrange de voir ce peuple parcourir souvent une longue distance, pour apporter ses dîmes dans un lieu particulier. Quelqu’un demandera peut-être à quoi cela servait et pourquoi ne pas manger ces dîmes à la maison ? Mais cela montrerait simplement l’ignorance de la chose, et l’entière incapacité d’en apprécier la valeur. La grande raison morale pour l’Israël de Dieu de voyager ainsi jusqu’à la place désignée, se trouvait dans cette glorieuse devise : Jéhovah-Shamma, « l’Éternel est là ». Si un Israélite avait décidé de propos délibéré de rester chez lui, ou d’aller à quelque endroit de son propre choix, il n’aurait rencontré là ni l’Éternel, ni ses frères, et aurait ainsi dû prendre seul son repas. Une telle conduite aurait attiré un jugement de la part de Dieu ; c’eût été une abomination. Il n’y avait qu’un seul centre, choisi non par l’homme, mais par Dieu lui-même. L’impie Jéroboam, pour servir ses vues politiques et égoïstes, eut la présomption de contrevenir au commandement divin et plaça des veaux d’or à Béthel et à Dan ; mais le culte offert en ces endroits, l’était aux démons et non pas à Dieu. C’était un acte audacieux de méchanceté qui fit tomber sur lui et sur sa maison le juste jugement de Dieu ; et nous voyons plus tard, dans l’histoire d’Israël, que faire comme « Jéroboam, fils de Nebath », caractérise l’iniquité de tous les méchants rois.

 

Quant à tous les Israélites fidèles, on était sûr de les trouver réunis autour du centre divin et nulle part ailleurs. On ne les aurait pas entendu présenter toutes sortes d’excuses pour rester chez eux ; on ne les aurait pas vus courant ici et là, à des endroits de leur propre choix ou de celui des autres ; non, vous les auriez trouvés rassemblés là où l’Éternel avait mis son nom et là seulement. Était-ce par étroitesse ou bigoterie ? Non, c’était par crainte de Dieu et par amour pour Lui. Du moment que l’Éternel avait désigné un lieu où il voulait rencontrer son peuple, assurément son peuple devait s’y rendre.

 

Non seulement il avait désigné un lieu, mais dans sa bonté infinie, il avait pourvu aux moyens de rendre ce lieu aussi accessible que possible pour son peuple d’adorateurs, comme nous le voyons ici : « Et si le chemin est trop long pour toi, de sorte que tu ne puisses les transporter, parce que le lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi pour y mettre son nom, sera trop éloigné de toi, parce que l’Éternel, ton Dieu, t’aura béni alors tu les donneras pour de l’argent, et tu serreras l’argent dans ta main, et tu iras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi… Et tu le mangeras là, devant l’Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta maison » (vers. 24-26).

 

Cela est d’une grande beauté. L’Éternel, dans ses tendres soins et sa sollicitude, tenait compte de tout ; il ne voulait pas laisser la moindre difficulté sur le chemin de son peuple, quand il s’agissait de son rassemblement autour de Lui. Il trouvait sa joie à voir son peuple racheté, heureux en sa présence ; et tous ceux qui aimaient son nom, répondaient avec délices au désir de son cœur en se rassemblant autour de ce centre divin.

 

Un Israélite qui aurait négligé l’occasion bénie de se réunir avec ses frères, au lieu et au moment désignés par l’Éternel, aurait prouvé qu’il n’avait pas de cœur pour Dieu ni pour son peuple, ou ce qui était pire, qu’il restait volontairement absent. Il aurait pu prétendre qu’il était heureux chez lui, heureux ailleurs, mais cela aurait été un faux bonheur, puisqu’il se serait trouvé dans un sentier de négligence volontaire à l’égard de ce que Dieu avait établi.

 

Tout cela est rempli d’instructions précieuses pour l’Église de Dieu ! La volonté de Dieu, maintenant non moins qu’alors, est que son peuple se réunisse en sa présence, sur un terrain et autour d’un centre, que Lui-même a indiqués. C’est ce qui ne saurait être mis en question par quiconque possède une étincelle de lumière divine dans son âme. Les instincts de la nature divine en nous, la direction de l’Esprit Saint, et les enseignements des Saintes Écritures, tout conduit le peuple de Dieu à se rassembler pour l’adoration, la communion et l’édification. Quoique les dispensations de Dieu puissent différer, il y a certains grands principes et certains traits caractéristiques qui demeurent toujours ; et le rassemblement de nous-mêmes est assurément de ce nombre. Que ce soit sous l’ancienne ou sous la nouvelle économie, le rassemblement du peuple de l’Éternel est d’institution divine. Or cela étant, ce n’est pas de notre bonheur, de notre jouissance qu’il s’agit en aucune manière, quoique nous sachions bien que tous les vrais chrétiens seront heureux de se trouver à la place que Dieu leur a désignée. Il y a toujours joie profonde et bénédiction dans l’assemblée du peuple de Dieu.

 

Il est impossible de ne pas être réellement heureux, lorsque nous sommes réunis en la présence du Seigneur. C’est le ciel sur la terre pour les bien-aimés de l’Éternel, pour ceux qui aiment son nom, sa personne, pour ceux qui s’aiment l’un l’autre, que d’être réunis ensemble autour de sa table, autour de Lui-même. Quel bonheur plus grand peut-il y avoir que de rompre le pain ensemble, en commémoration de notre bien-aimé et adorable Sauveur ; d’annoncer sa mort jusqu’à ce qu’il vienne ; de faire monter dans un saint concert nos actions de grâces et nos louanges à Dieu et à l’Agneau ; nous édifiant, nous exhortant et nous consolant l’un l’autre, selon les dons et la grâce qui nous sont dispensés par la Tête ressuscitée et glorifiée de l’Église ; de répandre nos cœurs dans une douce communion, en prières (lien), en supplications, en intercessions pour tous les hommes, pour les rois et toutes les autorités, pour toute la maison de la foi, l’Église de Dieu, le corps de Christ, pour l’œuvre du Seigneur, et ses ouvriers sur toute la terre ?

 

Où y aurait-il un vrai chrétien, dans un bon état d’âme, qui ne prendrait tout son plaisir en ce que nous venons de mentionner, et ne dirait du fond de son cœur qu’il n’y a rien de comparable de ce côté-ci de la gloire ?

 

Mais, je le répète, il ne s’agit pas de notre bonheur ; c’est une chose toute secondaire. En ceci, comme en toute autre chose, nous devons être guidés par la volonté de Dieu, telle qu’elle est révélée dans sa sainte Parole. La question pour nous est simplement celle-ci : Est-il selon la pensée de Dieu que ses enfants se rassemblent pour le culte et l’édification commune ? S’il en est ainsi, malheur à tous ceux qui, pour une raison quelconque, refusent de propos délibéré, ou négligent par indifférence de le faire ; non seulement il y a une grande perte pour leurs âmes, mais ils déshonorent Dieu, contristent son Esprit et font injure à l’assemblée de son peuple.

 

Ce sont là des choses très importantes et qui demandent l’attention sérieuse de tous ceux qui appartiennent au Seigneur. C’est assurément la volonté de Dieu que les siens se réunissent en sa présence. Nous sommes exhortés, dans le chapitre 10 de l’épître aux Hébreux, à ne pas abandonner le rassemblement de nous-mêmes. Une valeur, un intérêt et une importance particulière se rattachent à l’assemblée. La vérité qui s’y rapporte commence à luire pour nous dans les premières pages du Nouveau Testament. Ainsi, dans Matt. 18:20, nous lisons ces paroles de notre Seigneur : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (lien). Nous avons ici le centre divin « Mon nom ». Cela répond au « lieu que l’Éternel choisira pour y placer son nom », paroles si constamment répétées et sur lesquelles il est tant insisté dans le livre du Deutéronome. Il était absolument nécessaire qu’Israël se réunît en cet unique lieu. Nulle alternative n’était laissée au peuple. C’était « le lieu que l’Éternel, ton Dieu, choisira », et aucun autre.

 

Il n’en est pas autrement pour l’Église de Dieu. Il ne s’agit pas de choix humain, ni d’un jugement ou d’une opinion d’homme. Tout est divin. Le terrain de notre rassemblement est divin, car c’est la rédemption accomplie. Le centre autour duquel nous sommes rassemblés est divin, car c’est le nom de Jésus. La puissance par laquelle nous sommes rassemblés est divine, car c’est le Saint Esprit, et l’autorité sous laquelle notre rassemblement s’effectue est divin, car c’est la parole de Dieu.

 

Tout cela est aussi clair que précieux, et tous nous avons besoin de simplicité de foi pour accepter cette vérité et agir en conséquence. Raisonner, nous conduit dans l’obscurité ; écouter les opinions humaines, c’est se plonger dans une perplexité désespérante entre toutes les sectes et les partis en lutte dans la chrétienté. Notre seul refuge, notre seule ressource, notre seule force, notre seule autorité, c’est la précieuse Parole de Dieu. Ôtez-la, et nous n’avons absolument rien. Donnez-nous ce trésor, et plus rien ne nous manque.

 

La vérité quant à notre rassemblement est aussi claire, aussi simple et aussi incontestable que la vérité concernant notre salut. C’est le privilège de tous les chrétiens d’être aussi sûrs qu’ils sont rassemblés sur le terrain de Dieu, autour du centre de Dieu, par la puissance de Dieu, et sous l’autorité de Dieu, qu’ils le sont d’être compris dans le cercle béni du salut de Dieu.

 

Si l’on demande comment nous pouvons être assurés d’être autour du centre de Dieu, nous répondrons simplement : par la parole de Dieu. Comment Israël pouvait-il avoir une certitude quant à l’endroit choisi de Dieu, pour qu’ils s’y rassemblassent. Par son commandement précis. Manquaient-ils de directions ? Non certes ; sa Parole était aussi claire et aussi distincte quant au lieu de leur culte que par rapport à tout autre chose. Il n’y avait lieu à aucune incertitude. La chose était placée si clairement devant eux, que la mettre en question n’aurait pu être que le fait de l’ignorance ou d’une désobéissance positive.

 

Les chrétiens seraient-ils donc moins bien instruits qu’Israël quant au lieu où ils ont à adorer, quant au centre et au terrain de leur rassemblement ?

Sommes-nous laissés dans le doute ou l’incertitude quant à cette question ? Chacun peut-il la décider suivant ce qui lui semble le mieux ?

Dieu ne nous a-t-il donné aucune instruction positive et définie sur un sujet aussi important ?

Pourrions-nous croire un seul instant que Celui qui, dans sa grande miséricorde, a condescendu jusqu’à donner à son peuple d’autrefois des directions touchant des choses que, dans notre prétendue sagesse, nous jugerions indignes d’être mentionnées, que ce Dieu laisserait maintenant son Église sans une direction précise quant au terrain, au centre et aux traits caractéristiques du culte à Lui rendre ?

C’est tout à fait impossible. Toute âme spirituelle doit rejeter avec décision et énergie une semblable pensée.

 

Non, bien-aimé lecteur chrétien, vous savez que notre Dieu, plein de grâce, ne saurait agir ainsi avec son peuple céleste. Il est vrai qu’il n’existe actuellement aucun lieu particulier désigné, pour que tous les chrétiens s’y rendent périodiquement afin d’y adorer. Il y avait un tel lieu pour le peuple terrestre, et il y en aura un plus tard pour Israël rétabli dans sa terre, et pour les nations : « Et il arrivera, à la fin des jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-dessus des collines ; et toutes les nations y afflueront ; et beaucoup de peuples iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Éternel » (Ésaïe 2:2-3). Et encore : « Et il arrivera que tous ceux qui resteront de toutes les nations qui seront venues contre Jérusalem, monteront d’année en année pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. Et il arrivera que, celle des familles de la terre qui ne montera pas à Jérusalem pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armées,… sur celle-là, il n’y aura pas de pluie » (Zac. 14:16-17).

 

Voici deux passages tirés, l’un du premier, l’autre de l’avant-dernier des prophètes divinement inspirés, nous reportant par avance au temps glorieux où Jérusalem sera le centre choisi de Dieu pour Israël et pour toutes les nations. Et nous pouvons affirmer en toute confiance, que le lecteur trouvera tous les prophètes d’accord et en pleine harmonie avec Ésaïe et Zacharie, sur cet intéressant sujet. Appliquer de tels passages à l’Église ou au ciel, c’est faire violence aux déclarations les plus claires et les plus belles qui soient jamais parvenues à l’oreille de l’homme ; c’est confondre les choses terrestres avec les célestes, et donner un démenti aux paroles des prophètes et des apôtres.

 

Multiplier les citations est inutile. Il est prouvé dans toute l’Écriture que Jérusalem était et sera le centre terrestre choisi de Dieu, pour son peuple et pour toutes les nations. Mais actuellement, c’est-à-dire depuis le jour de la Pentecôte où le Saint Esprit descendit pour former l’Église de Dieu, le corps de Christ, jusqu’au moment où notre Seigneur Jésus Christ descendra du ciel pour enlever les siens de la terre, il n’y a ni lieu, ni ville, ni localité sacrée, ni centre terrestre pour le peuple de Dieu. Parler aux chrétiens de lieux saints ou de terrains consacrés, leur est aussi étranger — ou au moins le devrait être — qu’il l’eût été pour un Juif d’entendre dire que son lieu de culte était le ciel.

 

Que le lecteur prenne le chapitre 4 de l’évangile de Jean ; il y trouvera, dans le discours merveilleux de notre Seigneur avec la femme de Sichar, une précieuse instruction sur ce sujet : « La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites qu’à Jérusalem est le lieu où il faut adorer. Jésus lui dit : Femme, crois-moi l’heure vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous, vous adorez, vous ne savez quoi ; nous, nous savons ce que nous adorons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (versets 19-24).

 

Ce passage met entièrement de côté la pensée qu’il puisse y avoir maintenant un lieu de culte spécial. « Le Très-haut n’habite point dans des demeures faites de main ; selon que dit le prophète : Le ciel est mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, et quel sera le lieu de mon repos ? Ma main n’a-t-elle pas fait toutes ces choses » (Actes 7:48-50). Et encore : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples faits de main ; et il n’est pas servi par des mains d’hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie et la respiration et toutes choses » (Actes 17:24-25).

 

L’enseignement du Nouveau Testament touchant le culte est très clair, du commencement à la fin ; et le lecteur chrétien doit sérieusement y faire attention, chercher à le comprendre, et soumettre tout son être moral à son autorité. Dès les temps les plus reculés de l’histoire de l’Église, il y a toujours eu une forte et fatale tendance à retourner au judaïsme, non seulement quant à la justice devant Dieu, mais aussi quant au culte. C’est ainsi que les chrétiens ont été placés non seulement sous la loi quant à la vie et à la justice, mais aussi, jusqu’à un certain point, sous le rituel lévitique pour l’ordre et le caractère de leur culte. Nous avons traité le premier sujet dans les chapitres 4 et 5 de ces « Notes » ; mais le dernier n’est pas moins important dans son effet sur l’ensemble et le caractère de la vie et de la conduite chrétiennes.

 

Il faut nous souvenir que le grand but de Satan est de faire déchoir l’Église de la place excellente qui lui appartient, quant à sa position, sa marche et son culte. À peine l’Église était-elle établie le jour de Pentecôte, qu’il a commencé à y introduire des principes de corruption et de ruine, et il n’a cessé durant dix-huit siècles de poursuivre son œuvre. En présence même des paroles si claires, citées plus haut, en rapport avec le caractère du culte que le Père cherche maintenant, et quant au fait que Dieu n’habite pas dans des temples faits de mains, nous avons vu dans tous les temps cette forte tendance à retourner à l’état de choses existant sous l’économie mosaïque. De là ce désir d’avoir de grands bâtiments, un rituel imposant, un ordre sacerdotal, des services splendides, des chœurs, etc., toutes choses qui sont en opposition directe avec la pensée de Christ et les enseignements les plus précis du Nouveau Testament. L’Église professante, en tout cela, s’est entièrement éloignée de l’Esprit du Seigneur et a méconnu son autorité, et cependant, chose triste et étrange à la fois, elle en appelle à ces choses comme preuves des progrès merveilleux du christianisme. Certains de ses docteurs disent même que l’apôtre Paul avait une faible idée de la grandeur que l’Église atteindrait, et que s’il voyait une de nos cathédrales avec ses vastes nefs et ses vitraux, et s’il entendait le son des orgues et les voix des chœurs, il serait surpris du changement et des progrès opérés depuis le temps où les disciples se réunissaient dans la chambre haute, à Jérusalem ! (*)

 

(*) Il faut se rappeler que l’auteur n’a pas seulement en vue l’église romaine dans ce passage, mais aussi ce nombreux parti que, dans l’église anglicane, on nomme les ritualistes (Note du trad).

 

Quelle séduction de l’ennemi, cher lecteur ! L’Église a progressé, il est vrai, mais dans la fausse direction, pas en avant, mais en arrière, loin de Christ, loin du Père, loin de l’Esprit, loin de la Parole.

 

J’aimerais adresser au lecteur cette seule question : Si l’apôtre Paul arrivait ici ou ailleurs, un dimanche, où trouverait-il ce qu’il trouva en Troade en pareil jour, il y a deux mille ans, comme cela nous est rapporté dans les Actes, chap. 20, vers. 7 ? Où trouverait-il des disciples rassemblés simplement par le Saint Esprit, au nom de Jésus, pour rompre le pain en mémoire de Lui, annonçant ainsi sa mort jusqu’à ce qu’il vienne ? Tel était alors l’ordre divin, et tel il doit être maintenant. Nous ne pouvons croire que l’apôtre acceptât rien d’autre. Il chercherait seulement ce qui est selon l’ordre divin. Où donc le trouverait-il ? Où pourrait-il aller et trouver la table de son Seigneur, dressée comme il l’avait commandé Lui-même, la nuit où il fut trahi ?

 

Nous ne pouvons autrement que croire que l’apôtre Paul insisterait pour avoir la table et la cène de son Seigneur, telles qu’il l’avait reçu directement du Seigneur dans la gloire, et comme il l’a transmis par l’Esprit, dans son épître aux Corinthiens, chap. 10 et 11, — épître adressée « à tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, et leur Seigneur, et le nôtre » (1 Cor. 1:2). Nous ne pouvons croire que l’apôtre enseignât l’ordre de Dieu dans le premier siècle, et acceptât le désordre de l’homme dans le vingtième. L’homme n’a aucun droit de mêler du sien à une institution divine. Il n’a pas plus l’autorité de changer un seul iota ou un trait de lettre à ce qui se rapporte à la cène, qu’Israël ne l’avait de changer quoi que ce fût à l’ordonnance de la pâque.

 

Nous répétons notre question, et nous supplions le lecteur de la peser sérieusement et d’y répondre en présence de Dieu et à la lumière de sa Parole : Où l’apôtre trouverait-il cela à Londres, à Paris ou dans quel endroit que ce soit dans toute la chrétienté, le premier jour de la semaine ? Où pourrait-il aller prendre place à la table de son Seigneur, dressée au milieu d’un rassemblement de disciples réunis sur le terrain d’un seul corps, autour d’un seul centre, le nom de Jésus, par la puissance du Saint Esprit et sous l’autorité de la parole de Dieu ? Où trouverait-il une sphère dans laquelle il pourrait exercer ses dons sans une autorité, un appel, ou une consécration humaine (lien) ? Nous posons ces questions, afin d’exercer le cœur et la conscience du lecteur. Nous sommes pleinement convaincus qu’il y a des endroits, ici et là, où Paul pourrait trouver ces choses réalisées, quoique dans la faiblesse et avec bien des manquements, et nous croyons qu’une solennelle responsabilité est imposée au lecteur chrétien de les découvrir aussi. Hélas ! hélas ! ils sont en petit nombre et bien disséminés en comparaison de la masse des chrétiens qui se réunissent d’une autre manière. On nous dira peut-être que si les gens savaient que c’est l’apôtre Paul, ils lui permettraient volontiers d’exercer son ministère. Mais il ne demanderait ni n’accepterait leur permission, puisqu’il nous dit clairement, au chapitre 1 des Galates, que son ministère était « non de la part des hommes, ni par l’homme, mais par Jésus Christ, et Dieu le Père qui l’a ressuscité d’entre les morts » (1:1).

Non seulement cela, mais nous pouvons être sûrs que l’apôtre insisterait pour que la table du Seigneur fût dressée sur le terrain divin d’un seul corps, et il ne pourrait consentir à participer à la cène du Seigneur que selon l’ordre divin tel qu’il est donné dans le Nouveau Testament. Il n’accepterait rien d’autre que la réalité divine. Il ne pourrait admettre aucune intrusion de l’homme dans une institution divine ; il n’accepterait non plus aucun nouveau terrain de rassemblement, ni aucun nouveau principe d’organisation. Il répéterait ses propres paroles inspirées : « Il y a un seul corps et un seul Esprit » (lien) ; et aussi : « Nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps ; car nous participons tous à un seul et même pain ». Ces paroles s’appliquent à « tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ » ; et ces paroles sont vraies dans tous les temps de l’existence de l’Église sur la terre (lien).

 

Il est important que le lecteur soit tout à fait au clair quant à cette question. Le principe de Dieu quant au rassemblement et à l’unité, ne doit à aucun prix être abandonné. Dès l’instant que les hommes commencent à organiser, à former des sociétés, des églises, ils agissent en opposition directe avec la parole de Dieu, la pensée de Christ, et l’action actuelle du Saint Esprit. L’homme pourrait tout aussi bien se mettre à former un monde qu’à former une église ; c’est une œuvre essentiellement divine. Le Saint Esprit descendit le jour de la Pentecôte, pour former l’Église de Dieu, le corps de Christ ; et c’est la seule Église, le seul corps que l’Esprit reconnaisse ; toute autre organisation est contraire à Dieu, quelque sanctionnée et défendue qu’elle pût être par des milliers de vrais chrétiens.

 

Que le lecteur nous comprenne bien. Nous ne parlons pas de salut, de vie éternelle, ou de justice divine, mais du vrai terrain de rassemblement, du principe divin sur lequel la table du Seigneur doit être dressée, et la cène célébrée. Des milliers de bien-aimés enfants de Dieu ont vécu et sont morts dans la communion de l’église de Rome ; et l’église de Rome n’est pas l’Église de Dieu, mais une horrible apostasie ; et le sacrifice de la messe n’est pas la cène du Seigneur, mais une misérable invention du diable. Si, dans l’esprit du lecteur, la question était simplement celle-ci : Quelle somme d’erreurs peut-on sanctionner sans perdre le salut de son âme ? il serait inutile de poursuivre le grand et important sujet dont nous nous occupons. Mais quel est le cœur attaché à Christ qui pourrait se contenter d’être placé sur un terrain aussi bas ? Que penserait-on d’un Israélite qui, content d’être fils d’Abraham et de jouir de sa vigne, de son figuier et de ses troupeaux, n’aurait jamais eu la pensée d’aller adorer au lieu que l’Éternel avait assigné pour y invoquer son nom ? Où était le fidèle Juif qui n’aimât pas ce lieu sacré ? « Éternel ! j’ai aimé l’habitation de ta maison, et le lieu de la demeure de ta gloire » (Ps. 26:8).

 

Et lorsque, à cause du péché d’Israël, le gouvernement national eut pris fin et que le peuple eut été mené en captivité, nous entendons les exilés sincères d’entre eux élevant leurs cris de lamentation dans ces paroles si touchantes et si éloquentes du Ps. 137:1-7: « Auprès des fleuves de Babylone, là nous nous sommes assis, et nous avons pleuré quand nous nous sommes souvenus de Sion », etc.

 

Et encore, dans le sixième chapitre de Daniel, nous trouvons cet homme aimé de Dieu, ouvrant dans son exil, sa fenêtre du côté de Jérusalem, trois fois le jour, pour prier, quoiqu’il sût bien que la fosse aux lions serait son châtiment. Mais pourquoi se tourner ainsi du côté de Jérusalem ? Était-ce par une superstition juive ? Non, c’était une application magnifique du principe divin, un témoignage rendu au milieu des tristes et humiliantes conséquences de la folie et du péché d’Israël. Jérusalem, il est vrai, était en ruines ; mais les pensées de Dieu concernant Jérusalem n’étaient pas en ruines ; elle était toujours le centre divin, pour son peuple terrestre. « Jérusalem, qui es bâtie comme une ville bien unie ensemble en elle-même ! C’est là que montent les tribus, les tribus de Jah, un témoignage à Israël, pour célébrer le nom de l’Éternel. Car là sont placés les trônes de jugement, les trônes de la maison de David. Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront. Que la paix soit dans tes murs, la prospérité dans tes palais ! À cause de mes frères et de mes compagnons, je dirai : Que la paix soit en toi ! À cause de la maison de l’Éternel, notre Dieu, je rechercherai ton bien » (Ps. 122:3-9).

 

Jérusalem était le centre pour les douze tribus d’Israël, aux jours d’autrefois, et il en sera ainsi à l’avenir. Appliquer le passage ci-dessus et d’autres semblables à l’Église de Dieu maintenant, ou à son avenir sur la terre ou dans le ciel, c’est simplement mettre les choses sens dessus dessous, confondre ce qui est essentiellement différent, et ainsi faire un tort incalculable soit à l’Écriture, soit aux âmes. On ne peut se permettre de prendre des libertés aussi inexcusables avec la parole de Dieu.

 

Jérusalem était et sera le centre terrestre pour le peuple de Dieu ; mais maintenant l’Église de Dieu ne devrait reconnaître d’autre centre que le Nom infiniment précieux et glorieux de Jésus. « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux ». Précieux centre ! C’est celui-là seul que le Nouveau Testament montre, autour de celui-là seul que le Saint Esprit rassemble. Peu importe où nous sommes réunis, à Jérusalem, à Rome, à Londres, à Paris ou à Canton ; la question n’est pas où, mais comment on se rassemble.

 

Mais souvenons-nous que ce doit être une chose d’une réalité divine. Il ne sert à rien de professer d’être réunis au nom de Jésus, si nous ne le sommes pas réellement. Les paroles de l’apôtre au sujet de la foi, peuvent s’appliquer avec une égale force à la question de notre centre de rassemblement : « Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu’un dit » qu’il est réuni au nom de Jésus ? (Jac. 2:14). Dieu agit par des réalités morales, et, tandis qu’il est parfaitement clair qu’un homme qui désire être vrai en Christ, ne peut absolument pas consentir à reconnaître quelque autre centre ou terrain de rassemblement que son Nom, cependant il est très possible, hélas ! et combien souvent cela arrive, que des personnes font profession d’être sur ce terrain saint et béni, tandis que leur esprit, leur conduite, leurs habitudes, en un mot toute leur vie et leur caractère, prouvent qu’elles ne connaissent pas la puissance de leur profession.

 

L’apôtre dit aux Corinthiens : « Pas en parole, mais en puissance » (1 Cor. 4:20), paroles d’une grande importance, assurément, et bien nécessaires en tout temps, mais particulièrement utiles en rapport avec l’important sujet placé devant nous. Nous désirons ardemment placer sur la conscience du lecteur chrétien, la responsabilité où il est de considérer ce sujet dans un saint recueillement en présence du Seigneur et à la lumière du Nouveau Testament. Qu’il ne le laisse pas de côté sous prétexte que ce n’est pas une question essentielle. Au contraire, elle l’est au plus haut degré, en tant que cela concerne la gloire de Dieu et le maintien de sa vérité, et c’est la seule pierre de touche pour décider ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. Était-il essentiel pour Israël de se rassembler au lieu que Dieu avait désigné ? Était-ce une chose à discuter ? Chacun pouvait-il se choisir un centre pour lui-même ? Pesez votre réponse à la lumière de Deut. 14. Il était absolument essentiel que l’Israël de Dieu s’assemblât autour du centre du Dieu d’Israël, cela ne peut être mis en question. Malheur à l’homme qui aurait prétendu tourner le dos au lieu où l’Éternel avait mis son nom. Il aurait bientôt été forcé de reconnaître son erreur. Et si cela était vrai pour le peuple terrestre, n’est-ce pas également vrai pour l’Église et pour le chrétien individuellement ? Assurément. Nous sommes tenus par tout ce qu’il y a de plus élevé et de plus sacré, de répudier tout terrain de rassemblement, sauf celui du seul corps, tout centre excepté le nom de Jésus, toute puissance de rassemblement autre que le Saint Esprit, toute autorité de rassemblement sinon la parole de Dieu. Puissent tous les bien-aimés de Dieu, en tout lieu, être amenés à considérer ces choses dans la crainte et l’amour de son saint nom !

Source : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles-Henry Mackintosh)

Livre du Deutéronome

 

Lectures et méditations proposées :

Comment connaître et appliquer la Parole de Dieu

La Parole et le Témoignage

LA VALEUR DE LA LECTURE DE LA BIBLE

ÉCOUTER – écouter la Parole de Dieu – DIEU PARLE

QUE FERA LE JUSTE ?Psaume 11 v. 3

Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançaillesJérémie 2:2-3 (Abandon du premier amour et remèdes)

QUESTIONS ACTUELLES À PROPOS DE LAODICÉE - Apocalypse 3 : 14-22

L’Assemblée du Dieu vivant1 Tim. 3:15

 

Le lieu du rassemblement pour les croyants

Le lieu du rassemblement pour les croyants

À propos du lieu du rassemblement

RASSEMBLEMENT autour du Seigneur Jésus « sur le terrain de l’unité du corps »

LE SENTIER DE DIEU DANS LES TEMPS DIFFICILES

L’Église, l’Assemblée du Dieu vivant

Autour du Seigneur Jésus Christ

LE CAMP

 

Au lieu qu’il aura choisi

Le lieu où l’Éternel fait habiter Son nom - Deut. 12

 

Le Nom de Jésus

Le Nom de Jésus

Son glorieux Nom

JÉSUS, le Nom au-dessus de tout Nom (Phil. 2:9-10)

 

Le culte

LE CULTE CHRÉTIEN

Culte et adoration

LE CULTE SELON LA PAROLE

POUR RENDRE CULTE SELON LA PAROLE (Deutéronome 26)

Rendre Culte, Adorer

COMMENT RENDEZ-VOUS CULTE ?

CULTE

QUI SONT LES VRAIS ADORATEURS ? Le Culte selon la Parole de Dieu

CULTE et MÉDITATIONS

Adorer

 

Bénédictions terrestres faites à Israël

L’ATTENTE ACTUELLE de l’ÉGLISE et PROPHÉTIES qui ÉTABLISSENT la VÉRITÉ du RETOUR PERSONNEL du SAUVEUR, exposées en ONZE SOIRÉES à Genève (1840)

Bénédictions terrestres faites à Israëlsuite 1 et suite 2

 

L’ÉGLISE

L’ÉGLISE — Quelques écrits de 1840 à 1874 (J. N. Darby)

 

ALERTES FACE AUX DANGERS MAJEURS DES TEMPS DE LA FIN

La confusion spirituelle de la grande Babylone de l'Apocalypse, et dans l'apostasie annoncée dans l'Écriture

Rassemblements bruyants

 

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21 août 2020 5 21 /08 /août /2020 09:53

Craindre Dieu

 

« Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, et tu le serviras, et tu jureras par son nom. Vous n’irez point après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui seront autour de vous ; car l’Éternel, ton Dieu, qui est au milieu de toi, est un Dieu jaloux ; de peur que la colère de l’Éternel, ton Dieu, ne s’embrase contre toi, et qu’il ne te détruise de dessus la face de la terre » (Deutéronome 6 : vers. 13 à 15).

 

Deux grands motifs sont placés, dans notre chapitre, devant la congrégation : « l’amour », au vers. 5, et la « crainte », au vers. 13. Nous trouvons ces motifs dans toute l’Écriture, et on ne saurait leur donner trop d’importance comme mobiles de la vie et de la conduite du chrétien. « La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse ». Nous sommes exhortés à être « tout le jour dans la crainte de l’Éternel » (Proverbes 9 : 10 ; 23 : 17). C’est le refuge moral contre le mal. « Et il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence » (Job 28 : 28). (liens 12 - 3)

 

Le livre divin abonde en passages qui montrent la grande importance de la crainte de Dieu. « Comment », dit Joseph, « ferais-je ce grand mal, et pécherais-je contre Dieu ? » (Genèse 39 : 9). Le chrétien, qui marche habituellement dans la crainte de Dieu, est préservé de commettre toute espèce de mal. La réalisation constante de la présence divine doit être une protection efficace contre toute tentation. Que de fois nous voyons la présence d’un chrétien spirituel, mettre un frein à la légèreté et à la folie ; et si telle peut être l’influence d’un de nos semblables, combien plus puissante doit être celle de la présence de Dieu réalisée par une âme ?

 

Lecteur chrétien, efforçons-nous de vivre comme étant en la présence immédiate de Dieu ; alors nous serons préservés du mal sous mille formes diverses ; nous y sommes exposés journellement, et nos dispositions nous y poussent. La pensée que les yeux de Dieu sont sur nous, aurait sur nos vies et nos paroles une influence beaucoup plus puissante que la présence de tous les saints sur la terre et que celle de tous les anges du ciel. Cette crainte de l’Éternel, dont l’Écriture parle tant, deviendrait pour nous un rempart contre toute mauvaise pensée ou action, contre tout ce qui est mal, quelle qu’en soit la forme.

 

Nous vivons, nous nous mouvons, et nous sommes peu en la présence de Dieu (Actes 17:28). Si nous nous rappelions que Dieu nous voit, et qu’il entend chacune de nos paroles, qu’il connaît chacune de nos pensées, chacun de nos actes, comme nous nous conduirions différemment !

 

Source : Notes sur le Livre du Deutéronome (Charles-Henry Mackintosh)

Livre du Deutéronome

 

Lectures et méditations proposées :

La crainte de Dieu

LA CRAINTE DE DIEU

ENCOURAGEMENT À LA CRAINTE DE DIEU

La joie de craindre Dieu

 

Personnage biblique : Joseph (lire Genèse 30 à 50)

JOSEPH – TYPE DU SEIGNEUR JESUS

JOSEPH, type de CHRIST (comparaison Ancien Testament / Nouveau Testament)

JOSEPH - Révélateur des secrets - Sauveur du monde

Attitude de Joseph à l’égard de ses frères (ou l’activité du véritable amour)

LES PATRIARCHES : Joseph, ou Genèse 37 à 50

 

La marche

La marche selon la Parole

MARCHER AVEC DIEU

Marche du chrétien

Marche du chrétien, Christ le Modèle

La Nourriture et la Marche

LA POSITION, LA MARCHE ET LA FOI

MARCHER ENSEMBLE (Amos 3:3)

MARCHER AVEC JÉSUS CHRIST

LA NOUVELLE NAISSANCE - Les DEUX NATURES et la MARCHE par L’ESPRIT

PLAIRE À DIEUGenèse 5:21-24

MANQUEMENTS OCCASIONNELS ET MARCHE DANS LE DÉSORDRE

 

Le mal

Pourquoi le mal existe ?

Différentes formes du mal

Mal moral et mal doctrinal

L’apostasie

 

La séparation d’avec le mal

Attitude du chrétien face au mal qui l’entoure

LA SÉPARATION DU MAL

MÉDITATION ET SÉPARATION DU MAL

La Séparation d’avec le mal est le principe divin de l’unité

 

Présence de Dieu

Rechercher et Goûter la Proximité avec Dieu

QUE LE SEIGNEUR MARCHE AU MILIEU DE NOUS ! (Exode 33 et 34 :1-9)

Jésus Christ, sa présence, son humanité

La solennité de la présence du Seigneur dans le rassemblement

L’HABITATION DE DIEU SUR LA TERRE

L’action et la présence du Saint Esprit

« Et il leur enseignait beaucoup de choses par des paraboles » (Marc 4 : 2)

 

Autres méditations proposées

REGARDANT JÉSUS QUI MARCHAIT

QUE LE SEIGNEUR MARCHE AU MILIEU DE NOUS ! (Exode 33 et 34:1-9)

NOS BÉNÉDICTIONS CÉLESTESÉPHÉSIENS 1

SPIRITUALITÉ

Éléments essentiels de la vie chrétienne

Les nourritures spirituelles du croyant

Réveils — Se réveiller du sommeil

AVEUGLEMENT

QUELQUES CAUSES DE NOTRE FAIBLESSE SPIRITUELLE

COMBATS

LE COMBAT CHRÉTIEN

Recueil de Pensées

VIE CHRÉTIENNE

Qu’est-ce que le monde et comment un chrétien doit-il y vivre ?

AVOIR DE SAINES PENSÉES

 

Autres sujets

Conflit spirituel, Combat chrétien. Le monde et Satan

TENIR FERME CONTRE LES ARTIFICES DU DIABLE

Objectifs et tactiques de Satan contre le peuple de Dieu dévoilés par la Parole de Dieu

 

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18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 11:21

 

Un Dieu qui rétribue

 

« Connais donc que c’est l’Éternel, ton Dieu, qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde l’alliance et la bonté jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements, et qui récompense en face ceux qui le haïssent, pour les faire périr : il ne différera pas à l’égard de celui qui le hait ; il le récompensera en face » (Deutéronome 7 : vers. 9, 10).

 

Deux faits de la plus haute importance sont mis ici devant nous ; l’un rempli de riches consolations et de précieux encouragements pour ceux qui aiment Dieu en sincérité ; l’autre d’une grande solennité pour ceux qui le méprisent. Tous ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements peuvent compter sur sa fidélité et sa grâce en tout temps et en toutes circonstances. « Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos » (Rom. 8:28). Si, par sa grâce infinie, l’amour de Dieu est dans nos cœurs et sa crainte devant nos yeux, nous pouvons avancer avec courage et avec une joyeuse confiance, assurés que tout sera bien et doit être bien. « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui » (1 Jean 3:21-22).

 

C’est là une vérité éternelle pour Israël, comme pour l’Église. Le chapitre 7 du Deutéronome, aussi bien que le chapitre 3 de 1 Jean, proclament la même grande vérité pratique, savoir que Dieu prend plaisir en ceux qui le craignent, qui l’aiment et gardent ses commandements.

 

Y a-t-il là quoi que ce soit de légal ? Nullement. L’amour et le légalisme n’ont rien de commun ; ils sont aussi éloignés l’un de l’autre que les pôles. « C’est ici l’amour de Dieu, que nous gardions ses commandements, et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:3). Les motifs, le caractère et l’esprit de notre obéissance, sont tout l’opposé du légalisme. Il est des personnes toujours prêtes à crier au légalisme, lorsqu’on leur parle d’obéissance. Elles sont dans une grave erreur. S’il était question d’acquérir par notre obéissance la position et la relation d’enfants de Dieu, alors l’accusation de légalisme serait pleinement justifiée. Mais donner ce nom à l’obéissance chrétienne c’est, nous le répétons, une grave erreur. L’obéissance ne peut précéder la relation filiale ; mais cette relation doit toujours être suivie de l’obéissance.

 

Occupons-nous maintenant de la vérité solennelle que nous présente le vers. 10 de notre chapitre : « Il ne différera pas à l’égard de celui qui le hait ; il le récompensera en face ». Si ceux qui aiment Dieu sont tendrement encouragés, au v. 9, à garder ses commandements, le v. 10 fait entendre un sérieux avertissement à ceux qui le haïssent.

 

Le temps vient où Dieu agira en personne, face à face avec ses ennemis. Qu’il est terrible de penser qu’il y a des hommes qui haïssent Dieu — qui haïssent Celui dont le nom est « lumière » et « amour », la source de toute bonté, l’auteur et le donateur de tout don parfait, le Père des lumières ; Celui dont la main libérale supplée aux besoins de toute créature, qui entend le cri du corbeau et apaise la soif de l’âne sauvage ; Celui qui est infiniment bon, le seul sage, le Dieu parfaitement saint, le Seigneur de toute force et puissance, le Créateur de toutes choses, et Celui qui a le pouvoir de jeter l’âme et le corps dans la géhenne.

 

Pensez, lecteur, à ce que c’est que de haïr un Être tel que Dieu ! Or, nous savons que tous ceux qui n’aiment pas doivent haïr. Peut-être ne croit-on pas cela ; peu de personnes conviendront qu’elles haïssent vraiment Dieu ; mais, dans cette grande question, il n’est pas de terrain neutre ; il nous faut être pour ou contre, et en général les hommes ne tardent pas à montrer sous quel drapeau ils servent. Il arrive le plus souvent que l’inimitié du cœur envers Dieu se montre par la haine pour son peuple, pour sa Parole, son culte, son service. Que de fois nous entendons proférer des paroles telles que celles-ci : « Je hais les mômiers ». — « Je déteste la religiosité et les prêcheurs ». Pour dire vrai, c’est Dieu lui-même que l’on hait. « La chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas » ; et cette inimitié se fait jour à propos de tout ce qui concerne Dieu. Tout cœur inconverti recèle une inimitié positive contre Dieu. Tout homme, dans son état naturel, hait Dieu.

 

Or, Dieu déclare « qu’il ne différera pas à l’égard de celui qui le hait, il le récompensera en face ». Parole solennelle, à laquelle on devrait prêter une plus sérieuse attention. Les hommes n’aiment pas l’entendre ; beaucoup affectent et font profession de ne pas y croire. Ils cherchent à se persuader et à persuader aux autres que Dieu est trop bon, trop tendre, trop miséricordieux, pour traiter ses créatures avec sévérité. Ils oublient que les voies de Dieu en gouvernement sont aussi parfaites que ses voies en grâce. Ils s’imaginent que le gouvernement de Dieu laissera passer ou traitera légèrement le mal et ceux qui le font.

 

C’est là une fatale erreur et qui, tôt ou tard, portera ses fruits douloureux. Il est vrai, et Dieu en soit béni, que, dans sa grâce souveraine, il peut nous pardonner nos péchés, effacer nos transgressions, couvrir nos fautes, nous justifier parfaitement, et répandre dans nos cœurs l’esprit d’adoption. Mais c’est une chose entièrement différente. C’est la grâce régnant par la justice, en vie éternelle, par Jésus Christ, notre Seigneur. C’est Dieu, dans son amour merveilleux, donnant une justice au pauvre pécheur qui méritait l’enfer, et qui sait et sent et reconnaît que lui-même n’a aucune justice, ni n’en pourrait avoir. Dieu, dans son amour infini, a trouvé un moyen par lequel il peut être juste et justifier celui qui croit simplement en Jésus.

 

Mais comment tout cela a-t-il été accompli ? Est-ce en laissant de côté le péché, comme s’il n’était rien ? Est-ce en lâchant les rênes du gouvernement divin, en abaissant la mesure de la sainteté divine, ou en diminuant en quoi que ce soit les exigences de la Loi ? Non, tout au contraire. Il n’aurait jamais pu y avoir une manifestation plus solennelle de la haine de Dieu pour le péché, ou de son intention irrévocable de le condamner et de le punir éternellement ; il n’aurait jamais pu y avoir une revendication plus glorieuse du gouvernement divin, une exposition plus parfaite de la sainteté, de la vérité et de la justice divines ; jamais la loi n’aurait pu être plus glorieusement défendue ou plus complètement établie que par le plan glorieux de la rédemption — projeté, exécuté et révélé par l’éternelle Trinité dans l’Unité — projeté par le Père, exécuté par le Fils et révélé par le Saint Esprit (liens 12).

 

Si nous désirons voir dans toute sa réalité le gouvernement de Dieu, sa colère contre le péché, et le vrai caractère de sa sainteté, nous n’avons qu’à contempler la croix, à écouter ce cri d’angoisse qui sortit du cœur du Fils de Dieu et retentit au milieu des ténèbres du Calvaire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Jamais semblable question n’avait été faite auparavant, jamais il n’en fut fait de semblable dès lors, et cette question ne se fera ni ne pourrait plus se faire. Soit que nous considérions Celui qui la fit, Celui à qui elle était adressée, ou la réponse, elle demeure unique dans l’éternité. La croix est la mesure de la haine de Dieu contre le péché, tout comme elle est la mesure de son amour pour le pécheur. C’est la base impérissable du trône de grâce, le terrain divinement juste, sur lequel Dieu peut pardonner nos péchés, et nous constituer parfaitement justes en un Christ ressuscité et glorifié.

 

Mais si les hommes méprisent la croix, et persistent dans leur haine contre Dieu, tout en disant qu’il est trop bon et trop clément pour punir les méchants, que deviendront-ils ? Voici la réponse : « Qui désobéit [ne croit pas] au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36) (*).

(*) Ce verset 36 de Jean 3 est un passage d’une immense importance. Non seulement il expose la grande vérité que tous ceux qui croient au Fils de Dieu ont le privilège d’avoir la vie éternelle, mais en outre il coupe à leur racine deux des principales hérésies actuelles : l’universalisme et l’hérésie de ceux qui prétendent que les méchants seront anéantis. L’universalisme fait profession de croire qu’à la fin, tous seront restaurés et bénis. Il n’en sera pas ainsi, dit notre passage ; car ceux qui n’obéissent pas au Fils « ne verront pas la vie ».

 

Les autres affirment que tous ceux qui sont sans Christ périront comme les animaux. Il n’en sera pas ainsi car « la colère de Dieu demeure » sur les désobéissants. La colère qui demeure est tout à fait incompatible avec l’anéantissement.

 

Il est intéressant et instructif de remarquer la différence entre les expressions « celui qui croit », et « celui qui n’obéit pas ». Ils nous donnent les deux côtés du sujet de la foi.

 

Pouvons-nous croire un seul instant qu’un Dieu juste eût livré à la mort son Fils unique et bien-aimé, ses délices de tous les jours, alors que ce Fils était fait péché pour nous, pour laisser ensuite échapper les pécheurs impénitents ? Jésus, l’Homme parfait, saint et sans tache, — le seul Homme parfait, qui ait jamais marché sur la terre, — a dû souffrir pour les péchés, le juste pour les injustes ; est-ce pour que les méchants, les incrédules, ceux qui haïssent Dieu et désobéissent au Fils, soient sauvés et bénis et introduits dans le ciel ? Et l’on voudrait affirmer cela sous le prétexte que Dieu est trop bon et trop clément pour punir éternellement les pécheurs ! Lorsque Dieu a dû donner, abandonner et frapper son Fils bien-aimé afin de sauver son peuple de leurs péchés, est-ce que les pécheurs, les moqueurs et les rebelles pourraient être sauvés dans leurs péchés ? Le Seigneur Jésus est-il mort pour rien ? L’Éternel l’a-t-il froissé et a-t-il caché sa face de Lui sans nécessité ? Pourquoi toutes les horreurs du Calvaire ? pourquoi les trois heures de ténèbres ? pourquoi le cri d’angoisse : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Pourquoi, si les pécheurs peuvent aller au ciel sans cela ? Quelle inconcevable folie ! Jusqu’où peut aller la crédulité des hommes, pourvu qu’il ne s’agisse pas de la vérité de Dieu ! Le pauvre cœur humain affectera de croire la plus monstrueuse absurdité, afin d’avoir une excuse pour rejeter le simple enseignement de la sainte Écriture. Ce que les hommes ne songeraient jamais à attribuer à un bon gouvernement humain, ils n’hésitent pas à l’attribuer au gouvernement du Dieu seul sage, seul vrai et seul juste. Que penserions-nous d’un gouvernement qui ne pourrait ou ne voudrait pas punir les méchants et les criminels ? Voudrions-nous vivre sous ce gouvernement ?

 

Le verset qui nous occupe renverse complètement toutes les théories que les hommes, dans leur folie et leur ignorance, ont avancées touchant le gouvernement de Dieu, et réfute les arguments par lesquels ils cherchent à l’affaiblir. « C’est l’Éternel, ton Dieu, qui est Dieu, le Dieu fidèle qui… récompense en face ceux qui le haïssent, pour les faire périr ; il ne différera pas à l’égard de celui qui le hait ; il le récompensera en face ».

 

Oh ! si les hommes voulaient écouter la parole de Dieu ! s’ils voulaient croire à ses avertissements si solennels et si clairs au sujet de la colère à venir, du jugement et des peines éternelles ! Si, au lieu de chercher à se persuader à eux-mêmes et à d’autres qu’il n’y a pas d’enfer, pas de ver qui ne meurt point ni de feu qui ne s’éteint point, pas d’éternel tourment, ils écoutaient la voix qui les avertit de s’enfuir, avant qu’il soit trop tard, vers le refuge que leur présente l’Évangile ! Là serait la vraie sagesse. Dieu dit qu’il rendra la pareille à ceux qui le haïssent. Qu’elle est terrible la pensée de cette rétribution ! Qui pourrait l’affronter ? Le gouvernement de Dieu est parfait, et parce qu’il est tel, il est impossible qu’il laisse le mal sans le juger. Rien n’est plus simple que cela. Toute l’Écriture, de la Genèse à l’Apocalypse, le présente en termes si clairs et si positifs que c’est le comble de la folie pour les hommes d’essayer de discuter la chose. Combien il est plus sage et plus sûr de fuir la colère à venir, que de nier qu’elle viendra ou qu’elle sera éternelle dans sa durée. C’est en vain qu’on essaie de raisonner en opposition à la vérité de Dieu. Toute parole de Dieu subsistera à toujours. Nous voyons les dispensations de son gouvernement à l’égard de son peuple d’Israël et à l’égard des chrétiens maintenant. Laissait-il passer le mal chez son peuple terrestre ? Non, au contraire, il leur appliquait continuellement sa verge, et cela précisément parce que c’était son peuple, ainsi qu’il le dit par le prophète Amos : « Écoutez cette parole que l’Éternel prononce sur vous, fils d’Israël, sur la famille entière que j’ai fait monter du pays d’Égypte, disant : Je vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre ; c’est pourquoi je visiterai sur vous toutes vos iniquités » (Amos 3:1, 2).

 

Le même principe est appliqué aux chrétiens dans la première épître de Pierre : « Car le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu ; mais s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Dieu ? Et si le juste est sauvé difficilement, où paraîtra l’impie et le pécheur ? » (4:17-18).

 

Dieu châtie les siens parce qu’ils sont les siens, et « afin qu’ils ne soient pas condamnés avec le monde » (1 Cor. 11:32). Les enfants de ce monde cheminent paisiblement, mais leur jour vient, — un jour sombre et terrible, — un jour de jugement et d’inexorable colère. Les hommes peuvent raisonner et discuter là-dessus, mais l’Écriture est claire et positive : « Dieu… a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela » (Actes 17:31). Le grand jour des rétributions est près, où Dieu rendra la pareille à chacun en face.

 

Il est profondément édifiant de remarquer de quelle manière Moïse, ce serviteur bien-aimé et honoré de Dieu, conduit par le Saint Esprit, place les solennelles réalités du gouvernement de Dieu devant les Israélites, afin d’agir sur leurs consciences. Écoutez-le plaider et exhorter : « Et tu garderas les commandements, et les statuts et les ordonnances que je te commande aujourd’hui, pour les pratiquer. Et, si vous écoutez ces ordonnances, et que vous les gardiez et les fassiez, il arrivera que l’Éternel, ton Dieu, te gardera l’alliance et la bonté qu’il a jurées à tes pères. Et il t’aimera, et te bénira, et te multipliera ; et il bénira le fruit de ton ventre, et le fruit de ta terre, ton froment, et ton moût, et ton huile, et la portée de ton gros bétail, et l’accroissement de ton menu bétail, sur la terre qu’il a juré à tes pères de te donner. Tu seras béni plus que tous les peuples il n’y aura, parmi toi et parmi tes bêtes, ni mâle ni femelle stérile ; et l’Éternel éloignera de toi toute maladie, et il ne mettra sur toi aucune des plaies malignes de l’Égypte, que tu as connues, mais il les mettra sur tous ceux qui te haïssent. Et tu consumeras tous les peuples que l’Éternel, ton Dieu, te livre ; ton œil ne les épargnera pas, et tu ne serviras pas leurs dieux, car ce serait un piège pour toi » (vers. 11-16).

 

Quel plaidoyer puissant et touchant ! Remarquez le contraste : Israël devait « écouter », « garder » et « faire ». L’Éternel devait « aimer », « bénir » et « multiplier ». Hélas ! Israël manqua totalement et honteusement à ce que l’Éternel demandait de lui, sous la loi et sous le gouvernement, et par conséquent, au lieu de la bénédiction et de l’accroissement, il n’y eut pour lui que jugement, malédiction, stérilité, dispersion et désolation.

 

Mais, béni soit le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, si Israël a failli sous la loi et sous le gouvernement, Lui n’a pas fait défaut dans sa riche et précieuse grâce et sa miséricorde. Il gardera l’alliance qu’il a jurée à leurs pères. Pas une de ses promesses ne tombera à terre ; il les accomplira à la lettre. Et s’il ne peut le faire en vertu de l’obéissance d’Israël, il le fera à cause du sang de l’alliance éternelle, du précieux sang de Jésus, son Fils éternel. Gloire et honneur à son Nom adorable !

 

Non, le Dieu d’Israël ne peut laisser une seule de ses précieuses promesses tomber à terre. Que deviendrions-nous s’il le faisait ? Quelle assurance, quel repos, quelle paix pourrions-nous avoir, si l’alliance de l’Éternel avec Abraham manquait en un seul point ? Il est vrai qu’Israël a perdu tous ses droits. S’il s’agit de prérogative selon la chair, Ismaël et Ésaü ont des droits antérieurs. S’il s’agit d’obéissance légale, le veau d’or et les tables brisées racontent sa triste histoire. S’il s’agit de gouvernement en vertu de l’alliance de Sinaï, les enfants d’Israël n’ont pas une seule excuse à mettre en avant.

 

Mais Dieu reste le même en dépit de la lamentable infidélité d’Israël. « Les dons de grâce et l’appel de Dieu sont sans repentir » (Rom. 11:29), et c’est pourquoi « tout Israël sera sauvé ». Dieu tiendra certainement son serment à Abraham, malgré toute la ruine de la postérité d’Abraham. Soyons-en fermement convaincus, quoiqu’on puisse dire de contraire. Israël sera restauré et béni, et il se multipliera dans la terre à laquelle il est affectionné. Un jour les Israélites reprendront leurs harpes suspendues aux saules, et, à l’ombre de leurs vignes et de leurs figuiers, ils chanteront les louanges de leur Dieu-Sauveur, durant le glorieux sabbat millénaire qui les attend. Tel est le témoignage invariable de l’Écriture, et il s’accomplira jusqu’aux moindres détails, pour la gloire de Dieu et en vertu de l’alliance éternelle.

 

Revenons à notre chapitre, dont les derniers versets demandent une attention toute particulière. Il est touchant de voir de quelle manière Moïse cherche à encourager le peuple au sujet des nations qu’il pouvait redouter en Canaan. Il comprend ses craintes et cherche à les dissiper. « Si tu dis dans ton cœur : Ces nations sont plus nombreuses que moi, etc. », lisez v. 17-26.

 

Le grand remède pour toutes les craintes causées par l’incrédulité est simplement d’avoir l’œil fixé sur le Dieu vivant ; alors le cœur est élevé au-dessus des difficultés de quelque nature qu’elles soient. On ne saurait nier qu’il n’y ait des difficultés et des influences fâcheuses de toute espèce. Bien des personnes affectent de parler légèrement des épreuves et des difficultés. Cela prouve, non la connaissance qu’elles ont de Dieu, mais leur profonde ignorance des sérieuses réalités de la vie. Elles voudraient nous persuader qu’il ne faudrait pas sentir les peines, les chagrins, les difficultés de la route. Autant vaudrait nous dire que nous ne devrions pas avoir de tête sur les épaules, ou de cœur dans notre poitrine. De telles personnes ne peuvent point encourager ceux qui sont abattus, car elles sont tout à fait incapables de comprendre les âmes qui passent par la lutte, ou qui sont aux prises avec les difficultés de la vie.

 

Comment Moïse s’efforce-t-il d’encourager les cœurs de ses frères ? « Tu ne t’épouvanteras pas », dit-il, non parce qu’il n’y avait pas d’ennemis de difficultés ou de dangers, mais parce que « l’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, un Dieu grand et terrible ». C’était là le vrai encouragement : les ennemis étaient là, mais Dieu est un refuge assuré. C’est ainsi que Josaphat, pressé par l’ennemi, cherchait à encourager lui-même ses frères : « Ô notre Dieu ! ne les jugeras-tu pas ? car il n’y a point de force en nous devant cette grande multitude qui vient contre nous, et nous ne savons ce que nous devons faire, mais nos yeux sont sur toi » (2 Chr. 20:12).

 

Voilà le précieux secret. Les yeux reposent sur Dieu ; sa puissance intervient et tout est réglé. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (lien) Moïse va au-devant des craintes qui s’élèvent dans le cœur d’Israël. « Ces nations sont plus nombreuses que moi ». Oui, mais elles ne sont pas plus fortes que « le Dieu grand et terrible ». Quelles nations pourraient lui résister ? Toutes avaient un terrible compte à rendre à cause de leurs iniquités ; la coupe était comble ; le moment de la rétribution était arrivé, et le Dieu d’Israël allait les exterminer devant son peuple.

 

Israël, par conséquent, n’avait pas lieu de craindre la puissance de l’ennemi ; l’Éternel était avec lui ; mais il y avait une chose qui était bien plus à redouter, c’était l’influence séductrice de l’idolâtrie. Aussi l’Éternel dit-il : « Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs dieux ; tu ne désireras pas l’argent ou l’or qui sont dessus, et tu ne les prendras pas pour toi ». « Quoi », serait porté à dire, plus d’un cœur, « devons-nous détruire l’or et l’argent qui ornent ces images ? Ne pourrait-on en tirer un bon parti ? N’est-ce point dommage de détruire quelque chose d’aussi précieux ? Passe encore de brûler les images, mais pourquoi ne pas épargner l’or et l’argent ? »

 

Ah ! c’est justement de cette manière que le pauvre cœur est porté à raisonner, et c’est ainsi que nous nous séduisons nous-mêmes, lorsque nous sommes appelés à juger et à abandonner ce qui est mal. Nous nous persuadons que nous pouvons faire quelque réserve, et qu’il nous est permis de choisir et de faire des distinctions. Nous sommes prêts à abandonner une partie du mal, mais non pas tout. Nous sommes d’avis de brûler le bois de l’image, mais d’épargner l’or et l’argent.

 

Fatale illusion ! « Tu ne désireras pas l’argent ou l’or qui sont dessus, et tu ne les prendras pas pour toi, de peur que par là tu ne sois pris dans un piège ; car c’est une abomination pour l’Éternel, ton Dieu ». Il faut que tout soit détruit. Retenir un atome de la chose maudite, c’est tomber dans le piège de l’ennemi et nous associer avec ce qui est une abomination aux yeux de Dieu, quelque estime que les hommes en fassent.

 

Or, d’après le dernier verset du chapitre, introduire une abomination dans la maison était devenir anathème soi-même. Combien cela est solennel ! Le comprenons-nous bien ?

 

Que le Seigneur garde nos cœurs séparés de tout mal, et fidèles pour Lui !

 

Source : Notes sur le Livre du Deutéronome (C. H. MACKINTOSH)

Livre du Deutéronome

 

Lectures et méditations proposées :

La crainte de Dieu

LA CRAINTE DE DIEU

ENCOURAGEMENT À LA CRAINTE DE DIEU

La joie de craindre Dieu

 

La bonté de Dieu

LA BONTÉ DE DIEU

LA BONTÉ DE DIEU

LA BONTÉ DE DIEU ET SON ŒUVRE EN NOUS (TITE 3)

 

L’obéissance

OBÉISSANCE

ÉLUS POUR L’OBÉISSANCE DE JÉSUS CHRIST

L’obéissance et la volonté du Seigneur Jésus

Bienfaits de l’obéissance

 

Sort de l’âme après la mort

Quelques pensées sur Luc 16:19-31 (Luc 16)

Les peines éternelles d’après les Écritures

L’ÉTERNITÉ des PEINES

Le lieu invisible et l’état de l’âme après la mort

Sujets divers : L' Au-delà , Dieu , Jésus Christ , la Bible

La RÉSURRECTION : la mort vaincue. Jésus la résurrection et la vie / La mort, les peines éternelles

QU’EST-CE QUE LA MORT ?

Le temps passe, bientôt la mort et le jugement : Des appels qu’il faut écouter

 

Le salut de l’âme

LES VÉRITÉS FONDAMENTALES DU SALUT

RACHETÉ POUR L’ÉTERNITÉ

Que dois-je faire pour être irrévocablement perdu ?

Un si grand Salut

Sujet du SALUT

EN VÉRITÉ, DIEU VEUT QUE TOUS LES HOMMES SOIENT SAUVÉS

De la perdition à la gloire

 

Gouvernement de Dieu

Gouvernement de Dieu

« NE VOUS CONFORMEZ PAS À CE SIÈCLE » Rom. 12:2 — Le gouvernement de Dieu

LA GRÂCE ET LE GOUVERNEMENT

Le gouvernement de Dieu envers le monde (Seconde épître de Pierre)

 

Le pardon des péchés

Le pardon des péchés

Le pardon

Le fondement, l’étendue et le caractère du pardon

La rémission des péchés

Rédemption, Rachat

EXPIATION et PROPITIATION

 

La Vie Éternelle

La Vie Éternelle

La vie éternelle

De la perdition à la gloire - La Vie Éternelle

 

Les peines éternelles

Les peines éternelles d’après les Écritures

L’ÉTERNITÉ des PEINES

Peines éternelles, enfer

 

Résurrection(s)

La RÉSURRECTION

Résurrection(s)

La résurrection — Les deux résurrections

Deux manières de naître, vivre, mourir, ressusciter

 

Autres méditations proposées

LES SERMENTS DE DIEU

Le sang précieux de Jésus Christ

Rayons de lumière

RÉVOLTE, GUERRES, HAINE, VIOLENCE, OPPRESSIONS, INJUSTICES….. POURQUOI ?

Citations : La mort pour le croyant - La vie éternelle

Où allez- vous ?

LE NOM INDISPENSABLE

LA PRÉDICATION DE LA CROIX DE CHRIST (1 Corinthiens 1:17-31)

SAINTETÉ

La merveilleuse histoire du Fils de Dieu devenu homme

C’EST ACCOMPLI (Pensées sur le Psaume 22)

Les SOUFFRANCES de CHRIST

La conscience

 

Autres sujets

MENSONGES de SATAN

Sous-estimer la puissance de l’Adversaire ou ignorer pratiquement son existence, ce sont là des pensées extrêmement dangereuses.

 

A ceux qui sont de confession musulmane

Sur l’affirmation que Dieu est miséricordieux

 

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 19:58

L’Amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur

 

FRAGMENTS

 

Si un ange voulait savoir à qui serait semblable pendant l'éternité tel racheté de Christ arraché à la corruption de la mort et sauvé par grâce, il lui serait répondu : À Christ !

 

* * * *

* *

 

Comment Dieu répondit-il à la méchanceté de l’homme qui venait de crucifier son Fils bien-aimé ? En déchirant, depuis le haut jusqu’en bas le voile qui avait jusqu’alors empêché l’accès dans Sa présence. Dès lors, le plus grand coupable, Saul de Tarse, qui lui-même s’appelle un blasphémateur et un outrageux a « une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus ».

 

 

Source : Le Messager Évangélique – année 1922

Sites diffusant le Messager Évangélique :

https://lemessagerevangelique.ch/

http://bible.free.fr/archives/periomes.html

https://www.bible.beauport.eu/Documents-pdf-&-autres/ME/MENU.html

 

Lectures et méditations proposées :

LE PLAN DE DIEU POUR SAUVER L’HOMME DE LA PERDITION ÉTERNELLE

La journée de la crucifixion

QUI EST JÉSUS

Il a été avec le riche dans sa mort

Saul de Tarse - Commentaire sur Actes 9 - Actes 9

Le temps passe, bientôt la mort et le jugement : Des appels qu’il faut écouter

 

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13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 16:49

«QUELQUES-UNS ESTIMENT QU'IL Y A DU RETARDEMENT. »

 

Ces mots sont de saison au commencement d'une année nouvelle. Voici dix-huit siècles et demie que l'apôtre Pierre les écrivait dans sa seconde épître, et c'est aujourd'hui «le grand nombre» qui voit dans un retard si prolongé la confirmation de la pensée de ces « quelques-uns ». Actuellement, bien plus qu'alors ce « retardement» donne au monde l'occasion de se moquer de notre espérance; mais nous continuons à dire avec l'apôtre : « Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse » (2 Pierre 3, 9.) Or quelle est cette promesse ? D'un côté celle de sa Venue (de sa Parousie) (v. 4) ; de l'autre, celle «de nouveaux cieux et d'une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite» (v. 13.) «La promesse» n'est jamais une promesse de jugement, mais de bénédiction sans mélange et éternelle. Or c'est, ne l'oublions pas, en vue de faire participer d'autres que nous à cette promesse, que le Seigneur use de patience, d'une patience aussi large, aussi étendue que son propre cœur, car il «ne veut pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance» (v. 9.) Cette patience envers le monde ne cessera que lorsqu'elle aura atteints ses dernières limites. Ce n'est pas nous, c'est le Seigneur seul, qui est juge du moment où sa patience sera à bout. Ce moment arrivera certainement : «le jour du jugement et de la destruction des hommes impies» aura lieu (v. 7) ; mais si le jour de la patience du Seigneur devait être encore prolongé mille ans, ce retard prouverait seulement au monde, pour sa propre condamnation, que le dessein de la grâce de Dieu envers lui a été prolongé au delà de toute mesure.

 

Habituons-nous donc à compter avec le Seigneur « mille ans comme un jour» quand il s'agit des limites de sa patience envers le monde.

 

Mais nous avons, en outre, besoin de patience quand il s'agit du jour de sa Parousie, c'est-à-dire de sa Venue pour nous ravir auprès de Lui, avec sa chère Église tout entière. Habituons-nous, dans ce cas aussi, à attendre patiemment comme Lui-même. Nous ignorons quel est ce jour et le Seigneur ne veut pas nous le faire connaître, mais nous savons une chose, c'est que sa Parole est véritable ; Il dit : «Je viens bientôt. » Cela doit nous engager à vivre individuellement comme des serviteurs, constamment occupés de son service, en l'attendant. C'est aussi à cela que nous sommes exhortés : «Veillez donc ; car vous ne savez pas quand le Maître de la maison viendra, le soir, ou à minuit, ou au chant du coq, ou au matin ; de peur qu'arrivant tout à coup il ne vous trouve dormant. Or ce que je vous dis à vous, je le dis à tous : Veillez.» (Marc 13, 35-37.) «Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées» (Luc 12, 35.)

 

Mais quelle bénédiction l'on trouve aussi dans l'attente collective, dans l'attente de l'Épouse ! Connaissons-nous suffisamment cette attente, où l'accomplissement du service n'est pas même en question; mais où il ne s'agit que de l'amour, des liens du cœur qui, par l'Esprit, apprécie l'amour de Christ et le lui rend, en répondant : «Amen ! Viens Seigneur Jésus,» à Sa propre affirmation : «Je viens bientôt,» selon l’expression de ces vers :

 

Et l'Épouse qui veille aux heures ténébreuses

Et qui pressent déjà ton lever matinal,

Tressaille et saluant tes clartés glorieuses,

Jette au devant de Toi son appel virginal.

 

Le Seigneur lui-même est pour nous l'exemple de l'attente patiente. Comme homme il dit : « Quant à ce jour-là, ou à l'heure, personne n'en a connaissance, pas même les anges qui sont dans le ciel, ni même le Fils, mais le Père » (Marc 13, 32.) Comme Dieu, il sait toutes choses; comme Fils de Dieu, devenu homme, il attend la décision de son Père. Il nous parle (Apocalypse 3, 10) de Son «attente patiente» en louant ses bien-aimés de l'avoir gardée. Nous sommes appelés à la même patience que Lui et la Parole est ce qui nous y encourage : « Tu as gardé la parole de ma patience. » Le Seigneur attend beaucoup plus difficilement que nous, s’il nous est permis de nous servir d'une telle expression; il a infiniment plus de raison que nous, de désirer et de hâter sa propre venue, et cette raison est l'étendue et l'infinie profondeur de son amour pour nous, pour son Église. Lui qui a consenti à mourir sous le jugement de Dieu pour s'acquérir une Épouse, a un motif souverain de hâter sa propre venue pour avoir enfin sa Bien-aimée auprès de Lui, fruit du travail de son âme, et pour célébrer ses noces avec elle; et cependant, il attend encore; il attend patiemment que son Père lui en ait donné le signal. Il loue l'Église de Philadelphie de ce qu'elle a fait comme lui. Pourrait-il dire aujourd'hui la même chose de nous ? Notre désir, comme Épouse, est-il le même que le sien ? Sommes-nous, sous ce rapport, des Philadelphiens véritables ? Que pourrions-nous répondre à ces questions ? Hélas ! Rien que la pensée d'avoir à quitter les «choses visibles» et de déloger pour être avec Lui dans le ciel, nous est, la plupart du temps, pénible et il ne nous arrive guère de dire avec l'apôtre: «Ayant le désir de déloger et d'être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur» (Philippiens 1, 23.) Sans doute, connaissant la vérité de sa Venue, nous désirons être transmués sans passer par la mort, mais on sent, la plupart du temps, que la crainte de la mort n'est pas étrangère à ce désir et que la pensée qui domine dans nos cœurs est plutôt l'espérance d'échapper à la mort du corps, par notre transmutation. Cette espérance est-elle chez nous l'attente patiente de l’amour ? A-t-elle Sa personne pour objet ? Est-elle dominée par la pensée de le voir, de lui être semblables, d'être toujours avec Lui ? Ah ! Que nos désirs volent, sans aucune arrière-pensée, vers l'heureux moment de notre réunion avec le Seigneur ! Mais, hélas ! Quand nous faisons un retour sur nous-mêmes, la «parole de sa patience» semble plutôt s'être changée en une tiédeur coupable quant à Christ !

 

Réveillons-nous de notre sommeil, Sa Venue est proche. Le mystère d'iniquité se développe de plus en plus. « Jusques à quand ?» dit le Psalmiste. Nous ne le savons pas, mais nous savons une chose : Le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru; la nuit est fort avancée, et le jour s'est approché. Revêtons le Seigneur Jésus Christ et ne prenons pas soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises !

H.R.

 

Source : Le Messager Évangélique – année 1922

Sites diffusant le Messager Évangélique :

https://lemessagerevangelique.ch/

http://bible.free.fr/archives/periomes.html

https://www.bible.beauport.eu/Documents-pdf-&-autres/ME/MENU.html

 

Lectures et méditations proposées :

SIMON PIERRE - SA VIE ET SES ÉPITRES

Quelques réflexions sur le ministère de l’apôtre Pierre

Remarques sur la Seconde Épître de Pierre

Méditations sur la Parole de Dieu - 2 Pierre

CONSIDÉRATIONS PRATIQUES SUR LA VENUE DU SEIGNEUR

L’ENLÈVEMENT DES CROYANTS

La venue de Christ pour ses saints

L’AVÈNEMENT PERSONNEL du Seigneur Jésus-Christ

Les PROPHÉTIES de la BIBLE

Les Temps des Nations et la Venue du Seigneur

 

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31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 15:04

Le Fils de Dieu – versets de la Bible

 

Psaume 2:12

Baisez le Fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère s'embrasera tant soit peu. Bienheureux tous ceux qui se confient en lui !

 

Matthieu 11:27

Toutes choses m'ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; ni personne ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler.

 

Matthieu 14:33

Et ceux qui étaient dans la nacelle vinrent et lui rendirent hommage, disant : Véritablement tu es le Fils de Dieu !

 

Matthieu 16:16

Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

 

Matthieu 26:63

Mais Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, répondant, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, que tu nous dises si toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu.

 

Marc 3:11

Et les esprits immondes, quand ils le voyaient, se jetaient devant lui et s'écriaient, disant : Tu es le Fils de Dieu.

 

Marc 13:32

Mais quant à ce jour-là, ou à l'heure, personne n'en a connaissance, pas même les anges qui sont dans le ciel, ni même le Fils, mais le Père.

 

Marc 14:61

Et il garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea encore, et lui dit : Toi, tu es le Christ, le Fils du Béni ?

 

Luc 1:32

Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut ; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;

 

Luc 4:41

Et les démons aussi sortaient de plusieurs, criant et disant : Tu es le Fils de Dieu. Et, les tançant, il ne leur permettait pas de parler, parce qu'ils savaient qu'il était le Christ.

 

Luc 10:22

Toutes choses m'ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père ; ni qui est le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler.

 

Luc 22:70

Et ils dirent tous : Toi, tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur dit : Vous dites vous-mêmes que je le suis.

 

Jean 1:18

Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître.

 

Jean 1:34

Et moi, j'ai vu et j'ai rendu témoignage que celui-ci est le Fils de Dieu.

 

Jean 1:50

Nathanaël répondit et lui dit : Rabbi, tu es le Fils de Dieu ; tu es le roi d'Israël.

 

Jean 3:35

Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains.

 

Jean 5:20

Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu'il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'admiration.

 

Jean 5:21

Car comme le Père réveille les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu'il veut ;

 

Jean 5:23

afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils, n'honore pas le Père qui l'a envoyé.

 

Jean 6:40

Car c'est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

 

Jean 8:36

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

 

Jean 10:36

dites-vous à celui que le Père a sanctifié, et qu'il a envoyé dans le monde : Tu blasphèmes, parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu ?

 

Jean 11:4

Jésus, l'ayant entendu, dit : Cette maladie n'est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

 

Jean 11:27

Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde.

 

Jean 14:13

Et quoi que vous demandiez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.

 

Jean 20:31

Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom.

 

Actes 7:56

et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.

 

Actes 9:20

et aussitôt il prêcha Jésus dans les synagogues, [disant] que lui est le Fils de Dieu.

 

1 Corinthiens 15:28

Mais quand toutes choses lui auront été assujetties, alors le Fils aussi lui-même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous).

 

2 Corinthiens 1:19

Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, [savoir] par moi et par Silvain et par Timothée, n'a pas été oui et non, mais il y a oui en lui ;

 

Hébreux 4:14

Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ;

 

Hébreux 6: 4 à 6

Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et qui sont devenus participants de l’Esprit Saint, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, et qui sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l'exposant à l'opprobre.

 

Hébreux 10:29

d'une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l'alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce ?

 

1 Jean 2:22

Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antichrist, qui nie le Père et le Fils.

 

1 Jean 2:23

Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père.

 

1 Jean 2:24

Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.

 

1 Jean 3:8

Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C'est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu'il détruisît les œuvres du diable.

 

1 Jean 4:14

et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.

 

1 Jean 4:15

Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu.

 

1 Jean 5:5

Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?

 

1 Jean 5:12

Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.

 

1 Jean 5:20

Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.

 

2 Jean 3

La grâce, la miséricorde, la paix, seront avec vous de la part de Dieu le Père et de la part du seigneur Jésus Christ le Fils du Père, dans [la] vérité et [dans l']amour.

 

2 Jean 9

Quiconque [vous] mène en avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ, n'a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils.

 

Apocalypse 2:18

Et à l'ange de l'assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain brillant :

 

Lectures et méditations proposées :

DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT ESPRIT

Le Fils de Son amour

Le Fils de Dieu - Sa Déité, Son incarnation, Son humanité

COMMUNION AVEC LE PÈRE ET AVEC SON FILS JÉSUS CHRIST

Noms, titres et caractères du Fils de Dieu tels qu’ils nous sont révélés dans les Écritures

QUI EST JÉSUS

Dieu a parlé dans le Fils - Méditation sur l’épître aux Hébreux ch. 1 et 2

La Gloire du Père et du Fils

Fils de Dieu, Fils de l'homme

Approche de quelques Psaumes qui parlent de Christ - Psaumes

 

Réponses à dix propos fréquents des habitués de l'Islam

Comparaison CHRISTIANISME / ISLAM

 

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24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 13:06

Coronavirus Covid-19 - mangeons et buvons, car demain nous mourrons ? NON !

 

Durant la période de confinement, nous avons été étonnés de l’insouciance et de la légèreté de nombreuses personnes, particulièrement au-plus fort de la crise sanitaire liée au Covid-19.

Nous avons constaté :

- de nombreux apéritifs entre voisins, notamment le dimanche matin ;

- de nombreux messages douteux et légers (dont certains évoquaient Dieu).

 

La Bible évoque de tels comportements :

- Mangeons et buvons, car demain nous mourrons (Ésaïe 22 : 13 et 1 Cor. 15 : 32)

- Et les hommes furent brûlés par une grande chaleur ; et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a pouvoir sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. (Apocalypse 16 : 9)

 

Nous invitons nos lecteurs à se soucier MAINTENANT de leur AVENIR ÉTERNEL. Attention, demain, ce sera peut-être trop tard.

Bibliquest – Évangile

L’Appel

Le Chemin – Évangile

 

Lectures et méditations proposées :

Permanence des caractères et contradictions du monde

Les TEMPS de la FIN

Catastrophes, guerres, famines et pestes

Promesses BibliquesMaladieMort - Peur — Crainte (des hommes, des évènements) - Protection de Dieu

Quel avenir pour notre société qui chancelle ? — La Bible répond…

 

A écouter :

CORONAVIRUS : un message pour tous !

Message évangélique à l’occasion de la pandémie liée au coronavirus (Covid-19)

 

CONVERTISSEZ-VOUS AU SEIGNEUR JÉSUS AVANT D’ÊTRE EMPORTÉ PAR LA MORT ET DE BASCULER DANS L’ÉTERNITÉ.

Recevez gratuitement l'Évangile dans votre boîte aux lettres !

 

 

 

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2 mai 2020 6 02 /05 /mai /2020 11:37
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Jésus : le salut pour mon âme

 

9 Moi (Jésus), je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture.

La Bible – Évangile selon Jean 10 : 9

 

 

6 Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.

La Bible – Évangile selon Jean 14 : 6

 

 

13 Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle ;

14 car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent.

La Bible – Évangile selon Matthieu 7 : 13 et 14

 

 

37 Et en la dernière journée, la grande journée de la fête, Jésus se tint là et cria, disant : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.

La Bible – Évangile selon Jean 7 : 37

 

 

12 et il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés.

La Bible – Actes 4 : 12

 

 

Recherche

La Bible – Ecclésiaste 11 : 9

 

Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement.

 

La Bible – Ecclésiaste 11 : 9

 

Souviens-toi de ton Créateur

 

1 Et souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras : Je n’y prends point de plaisir ;

2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumière, et la lune, et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie ;

3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, et où se courbent les hommes forts, et où chôment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis,

4 et où les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lève à la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ;

5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la câpre est sans effet** ; (car l’homme s’en va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues ;)

6 — avant que le câble d’argent se détache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise à la source, et que la roue se casse à la citerne ;

7 et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

— v. 5* : ou : l’amande est méprisée. — v. 5** : ou : le désir est anéanti.

 

La Bible – Ecclésiaste 12 : 1 à 7

 

 

Repentez-vous et croyez à l’évangile

 

6 Voici, tu (Dieu) veux la vérité dans l’homme intérieur, et tu me feras comprendre la sagesse dans le secret de mon cœur.

La Bible – Psaume 51 : 6

 

 

30 Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ;

31 parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné [à cela], de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts.

La Bible – Actes 17 : 30 et 31

 

 

15 Le temps est accompli, et le royaume de Dieu s’est approché : repentez-vous et croyez à l’évangile.

La Bible – Évangile selon Marc 1 : 15

 

 

Choisis la vie, afin que tu vives

 

 

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives.

La Bible – Deutéronome 30 : 19



3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ?

5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit.

La Bible – Évangile selon Jean 3 : 3 à 6



14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé,

15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.

16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.

17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui.

18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

19 Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ;

20 car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises ;

21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu.

La Bible – Évangile selon Jean 3 : 14 à 21



35 Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains.

36 Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

La Bible – Évangile selon Jean 3 : 35 - 36



40 Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

La Bible – Évangile selon Jean 6 : 40



10 Le voleur ne vient que pour voler, et tuer, et détruire : moi (Jésus), je suis venu afin qu’elles (les brebis = les hommes) aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.

11 Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis

La Bible – Évangile selon Jean 10 : 10 - 11



Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur.

La Bible – Apocalypse 14 : 13