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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 14:29

Jésus devant Pilate

 

Lire : La Bible - Evangile selon Matthieu - chapitre 27 versets 11 à 26

 

11 Or Jésus se tenait devant le gouverneur ; et le gouverneur l’interrogea, disant : Es-tu, toi, le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis.

12 Et étant accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien.

13 Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils portent témoignage contre toi ?

14 Et il ne lui répondit pas même un seul mot ; en sorte que le gouverneur s’en étonnait fort.

15 Or, à la fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un* prisonnier à la foule, celui qu’ils voulaient.

16 Et il y avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.

17 Comme donc ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus qui est appelé Christ ?

18 Car il savait qu’ils l’avaient livré par envie.

19 Et comme il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : N’aie rien à faire avec ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui à son sujet dans un songe.

20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent aux foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus.

21 Et le gouverneur, répondant, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas.

22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qui est appelé Christ ? Ils disent tous : Qu’il soit crucifié !

23 Et le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s’écriaient encore plus fort, disant : Qu’il soit crucifié !

24 Et Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que plutôt il s’élevait un tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, disant : Je suis innocent du sang de ce juste ; vous, vous y aviserez.

25 Et tout le peuple, répondant, dit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants !

26 Alors il leur relâcha Barabbas ; et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.

 

Commentaire

 

Jésus est amené lié devant le gouverneur romain, Pilate, qui lui demande : "Es-tu, toi, le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis". On comprend que les Juifs l’aient accusé auprès de Pilate de prétendre à la royauté ; c’était un bon moyen de gagner le gouverneur et d’obtenir de lui une condamnation, car Pilate devait maintenir l’autorité impériale contre toute usurpation. Mais Jésus ne nia pas son droit au trône. Il fit ce que l’apôtre Paul appelle sa "belle confession devant Ponce Pilate" (1 Timothée 6:13). Comme cet aveu ne le faisait pas condamner par Pilate, les sacrificateurs et les anciens l’accusèrent encore, mais il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : "N’entends-tu pas de combien de choses ils portent témoignage contre toi ?" Au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne lui répondit pas un seul mot. À quoi aurait servi qu’il se défende à ce moment-là ? Sa vie tout entière avait prouvé ce qu’il était de la part de Dieu au milieu du peuple, et rien n’avait convaincu les Juifs. La méchanceté de l’homme devait se manifester à son comble par la mort de Jésus, là où l’amour de Dieu aussi serait révélé.

 

Pour plaire aux Juifs, Pilate avait coutume, à la Pâque, de relâcher un prisonnier à leur choix. Embarrassé pour prononcer un jugement sur Jésus, qu’il ne reconnaissait pas comme coupable, il leur proposa de le laisser aller, ou bien un prisonnier fameux nommé Barabbas. Pendant que Pilate siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : "N’aie rien à faire avec ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui à son sujet dans un songe". Dieu voulut qu’un témoignage à la justice de son Fils fût rendu à ce moment-là par une païenne, en présence de ceux qui sont appelés "les siens" et qui ne l’ont pas reçu (Jean 1:11). Ce témoignage augmenta le malaise de Pilate, mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent aux foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus. "Le gouverneur... leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas. Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qui est appelé Christ ? Ils disent tous : Qu’il soit crucifié ! Et le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s’écriaient encore plus fort, disant : Qu’il soit crucifié ! Et Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que plutôt il s’élevait un tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, disant : Je suis innocent du sang de ce juste ; vous, vous y aviserez. Et tout le peuple, répondant, dit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! Alors il leur relâcha Barabbas ; et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié".

 

Cette scène nous présente un tableau affreux du cœur naturel de l’homme. Nous y voyons les chefs du peuple, hommes religieux et scrupuleux, mais sans conscience, mus par une haine aveugle et terrible contre le Dieu qu’ils prétendaient servir, persuader la foule de demander de Pilate la libération, contre son gré, d’un brigand plutôt que de Jésus, des soins duquel ces foules mêmes avaient profité durant son ministère d’amour. Pilate, représentant de l’autorité que Dieu avait confiée aux Gentils, quoique convaincu de l’innocence de Jésus, sans force devant les Juifs, cède à leurs instances, plus soucieux de maintenir sa réputation au milieu d’un peuple qui le haïssait à cause du joug de Rome, que d’exercer la justice.

 

On peut remarquer que Matthieu fait ressortir, dans son récit, la responsabilité des Juifs dans le rejet de leur Messie. C’est sur eux, tout particulièrement, que pèse la culpabilité de la mort de Christ ; ils en endossent volontairement les conséquences quand ils disent : "Que son sang soit sur nous et sur nos enfants !" Aussi faut-il s’étonner de tout ce que ce peuple a souffert et souffrira encore, jusqu’à ce qu’il se tourne vers "Celui qu’ils ont percé ?" Toutes les atrocités qu’ont endurées les Juifs depuis la prise de Jérusalem jusqu’à nos jours encore, dans certains pays, sont comme l’écho qui répond au cri poussé devant Pilate. Toutefois les Gentils ont leur part de responsabilité dans la mort de Jésus. Le gouverneur romain, qui ne connaissait, ni ne craignait ce Dieu dont il tenait son pouvoir, n’use de son autorité que pour fouetter et crucifier celui qu’il sait innocent, au lieu de maintenir la justice devant le peuple qui aurait dû se soumettre à lui. Il croit dégager sa responsabilité en se lavant les mains et rejeter la faute entière sur les Juifs, mais devant Dieu, chacun est responsable de ses propres actes. Comme la faute de Judas ne disculpait pas les chefs, celle des Juifs ne disculpera pas Pilate au jour du jugement. Chacun sera jugé d’après ses œuvres et sa propre responsabilité.

 

Vouloir rejeter sa faute sur autrui est un acte qui date de la chute. C’est ce que firent nos premiers parents. Adam rejette sa faute sur sa femme et sur Dieu lui-même, en disant : "La femme que tu m’as donnée pour être avec moi, — elle, m’a donné de l’arbre, etc.", et la femme dit : "le serpent m’a séduite" (Genèse 3:12, 13).

 

On ne peut se justifier du mal que l’on a commis ; pour obtenir le pardon et la purification, il faut confesser sa faute et s’en humilier. C’est Dieu seul qui justifie ; le coupable ne le peut pas.

 

Au milieu de cette scène, où tous les hommes ont l’occasion de manifester ce qu’ils sont quant à Dieu, comme la loi même n’avait pu le faire, Jésus, l’homme divin, l’homme parfait, se tient là, seul au milieu des pécheurs. Victime volontaire, il accepte tout ce que les hommes lui infligent sur le chemin qui le conduit à la croix où il va glorifier Dieu ; et ainsi, par sa mort, de tels hommes, et vous et moi, nous pouvons être sauvés par la foi.

 

Quel amour et quelle reconnaissance ne devons-nous pas à celui qui s’est laissé conduire à la croix, pour nous, comme un agneau à la boucherie !

 

(Extrait de ' Simples entretiens sur l'Evangile selon Matthieu ' de S. Prod'hom )

 

 

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Published by Daniel - dans lesalutparlafoi

Jésus : le salut pour mon âme

 

9 Moi (Jésus), je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture.

La Bible – Évangile selon Jean 10 : 9

 

 

6 Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.

La Bible – Évangile selon Jean 14 : 6

 

 

13 Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle ;

14 car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent.

La Bible – Évangile selon Matthieu 7 : 13 et 14

 

 

37 Et en la dernière journée, la grande journée de la fête, Jésus se tint là et cria, disant : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.

La Bible – Évangile selon Jean 7 : 37

 

 

12 et il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés.

La Bible – Actes 4 : 12

 

 

Recherche

La Bible – Ecclésiaste 11 : 9

 

Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement.

 

La Bible – Ecclésiaste 11 : 9

 

Souviens-toi de ton Créateur

 

1 Et souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras : Je n’y prends point de plaisir ;

2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumière, et la lune, et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie ;

3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, et où se courbent les hommes forts, et où chôment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis,

4 et où les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lève à la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ;

5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la câpre est sans effet** ; (car l’homme s’en va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues ;)

6 — avant que le câble d’argent se détache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise à la source, et que la roue se casse à la citerne ;

7 et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

— v. 5* : ou : l’amande est méprisée. — v. 5** : ou : le désir est anéanti.

 

La Bible – Ecclésiaste 12 : 1 à 7

 

 

Repentez-vous et croyez à l’évangile

 

6 Voici, tu (Dieu) veux la vérité dans l’homme intérieur, et tu me feras comprendre la sagesse dans le secret de mon cœur.

La Bible – Psaume 51 : 6

 

 

30 Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ;

31 parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné [à cela], de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts.

La Bible – Actes 17 : 30 et 31

 

 

15 Le temps est accompli, et le royaume de Dieu s’est approché : repentez-vous et croyez à l’évangile.

La Bible – Évangile selon Marc 1 : 15

 

 

Choisis la vie, afin que tu vives

 

 

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives.

La Bible – Deutéronome 30 : 19



3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ?

5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit.

La Bible – Évangile selon Jean 3 : 3 à 6



14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé,

15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.

16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.

17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui.

18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

19 Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ;

20 car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises ;

21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu.

La Bible – Évangile selon Jean 3 : 14 à 21



35 Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains.

36 Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

La Bible – Évangile selon Jean 3 : 35 - 36



40 Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

La Bible – Évangile selon Jean 6 : 40



10 Le voleur ne vient que pour voler, et tuer, et détruire : moi (Jésus), je suis venu afin qu’elles (les brebis = les hommes) aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.

11 Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis

La Bible – Évangile selon Jean 10 : 10 - 11



Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur.

La Bible – Apocalypse 14 : 13